La chasse aux pommes
Le nationalisme africain est né des résistances populaires à la pénétration européenne et aussi de la montée d’une élite africaine formée dans les écoles coloniales, façonnée au contact du monde occidental et à sa manière de penser. Les deux guerres mondiales ont donné également aux colonies l’occasion de connaitre le colonisateur sans masque impérial ni oripeaux proconsulaires. Ils se retrouvèrent dans les mêmes tranchées, manifestèrent les mêmes sentiments a l’égard de l’agresseur allemand. Au retour de la guerre les anciens combattants commencèrent a remettre en cause le système colonial en dénonçant publique les abus, grâce aux mouvements nationalistes qui prenaient droit de cité. En 1919, il se créa à Libreville une sous-section de la « ligue internationale des Droits de l’homme et du citoyen », qui deviendra le fer de lance de l’émancipation des Gabonais opprimés. Ce mouvement reçut à partir de 1922, l’appui du journal Échos gabonais qui dénonça les abus de l’autorité colonial française au Gabon. En Afrique Noir, les principales innovations furent la création de « Conseils Représentatifs locaux » chargé d’élire le délégué gabonais à l’Assemblée de l’Union Française et les conseillers de la république date de 1946. Avait été élue président du dit conseil un Français, Marcel régnot. Stanislas migolet et paul Gondjout figuraient parmi ses membres. En 1948, Madame Piraude devint président du Conseil Représentatif local. Elle deviendra en 1953, maire de port- gentil. Au Grand Conseil de l’AEF, qui siégeait à Brazzaville, le Gabon envoya en 1947 cinq représentants : Paul Goudjout. En 1952, y succédèrent Vincent de Paul Nyonda, Charles bakassi , Eugène Amogo , Paul Flandre et Yves Evouna . En mai 1957, rentrérent Vincent de Paul Nyonda , Sossa Simawango et Charles Bakissi , Eugéne Amogo et jean-Félix M’bah .
De plus , le Gabon était représenté dans les organes centraux de l’Union Française de la façon