La chine
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01.06.2014 Histoire Jean StevenLa Chine, terrain des rivalités européennes
Empire de plus de 400 millions d'habitants,la chine est très fragile. Vaincue par la grande Bretagne dans la guerre de l'opium elle doitr alors s'ouvrir aux influences occidentales.
La Chine est devenue la proie de l'impérialisme informel des grandes puissances.
Les réactions nationales ne suffisent pas au contraire elles conduisent à la chute du dernier empereur chinoiss Pu Yi.
Les grandes nations impérialistes occidentales, telles que la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Russie, la France, la Belgique, puis les États-Unis, sont toutes désireuses d’ouvrir la Chine à leurs marchandises (opium compris, dans le cas de la Grande-Bretagne) et de se créer chacune sa «sphère d’influence», offrant un accès privilégié au territoire chinois.
Des armées y sont envoyées pour arriver à ces fins. Ceci entraîne les deux «guerres de l'opium», menées par la Grande-Bretagne et perdues par l’Empire, obligé, à partir de 1842, avec leTraité de Dankin, de signer une série de traités nommés «Traités illegaux», cédant des ports, des quartiers, comme à Shangai avec les concessions françaises, allemandes, américaines et britanniques.
Tout ceci accélère la crise sociale et économique de la Chine, et souligne l’humiliation ressentie par les élites lorsqu’elles prennent conscience de l'archaïsme militaire, économique et politique de la Chine.
Enfin, la défaite contre les japonais en 1895, face à une petite nation asiatique perçue jusque-là par les Chinois comme secondaire, se solde par la perte des îles Pescadores, Taiwan, et la région de Port Arthur à ces pertes territoriales s’ajoutent de lourds dommages de guerre à payer au Japon. Cette grave défaite ne fait que renforcer le sentiment de frustration et la xénophobie de la population chinoise.