La citoyenneté dans l'antiquité gréco-romaine
« De celui qui a la faculté de participer au pouvoir délibératif ou judiciaire, nous disons qu’il est citoyen de la cité concernée, et nous appelons en bref, cité l’ensemble des gens de cette sorte quand il est suffisant pour vivre en autarcie » (Aristote).
Aristote est un philosophe grec (384-322 av. J.-C.) disciple de Platon. Il concentre ses recherches sur l’expérience sensible de la cité. Sa démarche est pragmatique plutôt que de rechercher un idéal de société qui n’existe pas. La citoyenneté prend sa source dans l’Antiquité.
Le mot "citoyen" vient du latin « civis », mais la qualité de citoyen est une invention des cités grecques. Aristote donne deux définitions de la citoyenneté. Il l’a définit à travers un régime démocratique et non démocratique. Sous un régime démocratique, selon Aristote, le citoyen se définit par sa participation aux fonctions judiciaires et aux autres fonctions publiques en général notamment à celles qui peuvent être remplies sans limitation de durée tel que l’appartenance à l’Assemblé du peuple qui est l’autorité suprême dans une démocratie. Sous un régime non démocratique, est citoyen celui qui détient la faculté d’assister aux fonctions judiciaires, législatives, et gouvernementales. Aristote décrit l’avantage que l’on a à devenir un citoyen.
Au VIIIème siècle av JC, il y a eu des conséquence importantes sur la façon dont a été organisée les relations sociales. Au cours de la période qui a précédé la société, ce sont des familles élargies, on parlait de solidarité de lignage qui structurait le pouvoir politique. Il y a eu un changement avec l’apparition de la société où la relation de solidarité s’exerce désormais, au sein de la cité.
La cohésion au sein de la cité est très forte, s’il y a cohésion interne il y a alors un sentiment de rejet à l’égard des individus qui ne font pas partie de la cité. Il y a une sorte de discrimination entre ceux qui ont le statut de citoyens