La citoyenneté romaine
Les citoyens romains, minoritaires dans la société, ne sont pas tous égaux devant la loi comme à Athènes : les familles riches de patriciens entretiennent une clientèle qui les soutient lors des élections.
Cependant, l'essentiel des pouvoirs est détenu par l'empereur, les citoyens n'ont qu'un rôle limité dans les prises de décision.
L'extension de la citoyenneté à la Gaule romaine : les tables claudiennes.
Document 2 p. 58, « La Gaule au Ier siècle ».
Document 1 p. 58, « La table claudienne ».
Document 3 p. 58, « L'empereur Claude justifie sa décision devant le Sénat ».
Claude accorde la citoyenneté romaine aux Gaulois, va leur permettre « d'exercer des magistratures romaines et d'intégrer le Sénat », pour « qu'ils nous infusent (dons) leur or et leurs richesses ».
Les gaulois s'adaptent au même mode de vie que les romains, « désormais mêlés aux nôtres par les mœurs, les métiers, les alliances ». C'est la romanisation.
Documents 4 et 5 p.59
Les tables claudiennes sont deux fragments de bronze sur lesquels figure un discours de l'empereur Claude devant le Sénat en 48 par lequel tous les Gaulois acquièrent la totalité des droits des citoyens romains, dont la possibilité d'exercer des magistratures romaines et d'entrer au Sénat.
La romanisation des Gaulois est visible par l'adoption du mode de vie romain, surtout chez les élites gauloises qui adoptent et diffusent ce modèle : port de la toge, tria nomina, usage du latin , exercices de hautes fonctions administratives et militaires.
SPQR : Senatus Populusque Romanus (Sénat & Peuple