La citoyenneté à rome
Rome, entre le ier - iiie siècle après J.-C., n'est pas une démocratie et la citoyenneté ne se fonde pas sur le principe d'égalité entre les citoyens : elle est déterminée par la naissance et la richesse. Mais Rome est aussi un vaste empire impossible à gérer sans la collaboration des peuples conquis. Les Romains savent en effet qu'ils ont besoin d'intermédiaires locaux fidèles à l'empire pour administrer les provinces. C'est pourquoi ils vont progressivement étendre la citoyenneté romaine à l'ensemble des hommes libres après les avoir romanisés, convertis à la culture et au mode de vie romains.
Pour être citoyen romain, il faut être le fils d'un citoyen romain.
Deux catégories existent : les patriciens, issus des familles les plus puissantes de Rome, et lesplébéiens. Ils bénéficient tous des droits civiques romains, mais ne votent pas dans les mêmes assemblées et n'ont pas la même importance dans la vie politique de Rome.
• Cette catégorie des citoyens par la naissance est minoritaire et d'autres moyens existent pour obtenir la citoyenneté romaine : les esclaves affranchis peuvent avoir certains droits civiques limités (devenir magistrats, soldats, voter à certaines assemblées…) si leur ancien maître est citoyen romain ; * les étrangers qui ont servi plus de 24 ans dans les troupes auxiliaires des légions romaines peuvent obtenir le droit de cité (ensemble des droits dont bénéficient les citoyens romains) ; * dans les cités de droit latin, les magistrats étrangers peuvent obtenir la citoyenneté à la fin de leur charge ; * l'empereur peut accorder la citoyenneté aux habitants d'une cité conquise qui a particulièrement bien servi l'Empire ou qui s'est bien romanisée (la romanisation est le processus d'intégration des provinces