La cité antique, fustel de coulanges
Les civilisations grecques et romaines sont les ancêtres de nos sociétés modernes et fondent les bases de leurs organisations. C’est ainsi que l’on juge ses peuples particulièrement depuis le siècle des Lumière lorsque les hommes se sont fortement tournés vers l’Antiquité pour promouvoir le savoir et la science puis au moment des révolutions politique qui les ont succédés pour légitimer les principes démocratiques. Mais cette vision serait-elle erronée ? Fustel de Coulanges dans La Cité antique répond oui à cette question. Comment doit-on alors étudier ces peuples ? Pour tenter de répondre à cette question nous tenterons d’expliquer en quoi les civilisations grecques et romaines sont une influence désirée pour et par nos sociétés modernes puis nous exposerons les raisons qui fondent ce texte en tant que traité historiographique.
Contrairement aux idées reçus les Grecs et les Romains n’ont pas tant influencé nos sociétés modernes. Leurs institutions leurs mœurs sont très différentes des nôtres. Lors de l’instauration des démocraties et des révolutions qui en sont à l’origine, les civilisations modernes se sont fortement inspirées de l’Antiquité, particulièrement sur le principe de liberté qui fut le moteur de ces révolutions et des changements de système politique. La liberté chez ces anciens n’est autre que la possibilité d’être acteur dans la cité. Cette conception nous apparaît aujourd’hui insuffisante. Être libre du point de vue politique et social, cela signifie au moins bénéficier d’un certain nombre de droits fondamentaux (liberté d’expression et d’opinion, sécurité des biens individuels) garantis par la loi. « Que le pouvoir s'y résigne donc; il nous faut de la liberté, et nous l'aurons; mais comme la liberté qu’il nous faut est différente de celle des anciens, il faut à cette liberté une autre organisation que celle qui pourrait convenir a la liberté antique; dans celle-ci, plus