La civilisation ma mere
En la poussant à sortir, ses deux fils la font naitre une seconde fois, à trente-cinq ans, inversant alors les rapports de filiation. Elle va, grâce à eux, découvrir un nouveau monde, celui de la liberté. Quelque peu réticente au début, car elle expérimente l’angoisse d’être sortie de sa « prison », elle s’émancipe peu à peu du carcan des traditions. Elle commence par apprendre à lire et finit par devenir un membre actif du mouvement de libération des femmes et plus généralement, de son peuple et des pays du Tiers Monde. Les cheveux coupés, le permis de conduire et les diplômes en poche, elle décide à la fin de rejoindre son jeune fils en France pour élargir encore ses connaissances.
Le livre raconte donc son éclosion culturelle. Cette conquête de la liberté s’accompagne certes de changements radicaux, mais n’abime pas sa sincérité, son humour et son amour pour sa