La classe ouvriere
2.
Les caractéristiques des cadres et des ouvriers font apparaître des ressemblances et des différences. Certes pour certains biens comme le congélateur ou la voiture, les taux d’équipement des ménages sont élevés et assez proches, cependant beaucoup de chiffres révèlent des inégalités entre cadres et ouvriers. Par rapport aux cadres, les ouvriers, 2 fois plus nombreux, ont un salaire presque 3 fois plus faible (2001), ils vont peu au théâtre : 14% y vont au moins une fois dans l’année contre 60% pour les cadres, soit 4 fois moins (2000). Leur taux de départ en vacances est presque 2 fois plus faible (45% en 1999). De plus, ils ont un risque d’être au chômage 3 fois plus fort (11,4% en 2002). Enfin ils vivent moins longtemps que les cadres (leur espérance de vie est inférieure de 4,5 années) La pyramide représente la société française du 19ième (début 20ième) avec des inégalités très fortes et une classe populaire pauvre et importante. La toupie représente la société française de la deuxième moitié du 20ième siècle avec la moyennisation (H. Mendras) et la baisse des inégalités. Pendant les Trente Glorieuses, les classes populaires se sont enrichies. Le sablier est proposé pour montrer que les inégalités ont tendance à augmenter à la fin du 20ième siècle avec le développement d’une classe pauvre entre chômage, précarité et exclusion (idée de bipolarisation) Le graphique du document 4 illustre les inégalités entre enfants à l’université selon leur origine sociale. On compte beaucoup plus d'enfants d'ouvriers que d'enfants de cadres. Or ce sont ces derniers qui sont plus nombreux à l'université. De plus les enfants d’ouvriers font moins d’études universitaires longues que les enfants de