La colonisation
Dans le début de l’extrait qui nous est proposé, il parle de races inférieures, supérieures. Pour Clémenceau, Il n’y a pas de race humaine, seulement des hommes : « Je ne veux pas juger au fond la thèse qui a été apportée ici et qui n’est autre chose que la proclamation de la puissance de la force de Droit ». Ensuite, il démontre, par des faits que, contrairement à ce qu’a dit ferry, la France n’est pas une race inferieure aux allemands : « C’est le génie même de la race française que d’avoir généralisé la théorie du droit et de la justice, d’avoir compris que le problème de la civilisation était d’éliminer la violence des rapports des hommes entre eux dans une même société et de tendre à éliminer la violence, pour un avenir que nous ne connaissons pas, des rapports des nations entre elles. »*
En conclusion, Georges Clémenceau ne pense pas que la colonisation française soit une bonne idée. Il pense plutôt que c’est un acte de barbarie que de soumettre à l’esclavage d’autres hommes sur leur propre terre. Les mots ayant aussi une histoire et un sens bien précis pour cette question, il faut bien distinguer :
-la colonisation : la domination exercée par les métropoles coloniales sur des territoires extra-européens ; le terme renvoie à l’organisation et à l’exploitation de ces territoires, mais également à la mise en cause de cette domination. Elle repose sur une triple égalité.
1/une inégalité politique : la colonie a des obligations sans réciprocité