Thème : La communication comme moyen de promotion des œuvres culturelles: « Cas de SEYDONI BURKINA » 1) Introduction générale
La culture a toujours joué un rôle social et économique considérable dans les sociétés en général et dans la société burkinabè en particulier. La politique national de la culture dont s’est dotée le Burkina Faso, vise à fonder l’avenir de la nation sur les valeurs et les réalités et aussi à promouvoir le patrimoine culturel et la créativité artistique. Le secteur de la culture est considéré comme pouvant contribuer à l’accroissement de la richesse nationale et mieux à l’amélioration du rayonnement du pays. La richesse du patrimoine culturel et la créativité des acteurs de la culture ont conduit à l’émergence de nombreuses activités culturelles modernes qui ont permis le rayonnement du pays sur l’échiquier international. Ce dynamisme culturel se traduit par la tenue régulière de grandes manifestations telles que le FESPACO (Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou) ; le SIAO (Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou) ; les NAK (Les Nuits Atypiques de Koudougou) ; Jazz à Ouaga ; Waga HipHop. Toutes ces initiatives sont des opportunités offertes aux créateurs et aux entrepreneurs culturels pour valoriser les expressions culturelles et développer leurs affaires. Depuis quelques dizaines d’années, on assiste à la naissance d’entreprises culturelles. L’essor de ces entreprises culturelles avec la mise en place de structures de production, de distribution, de diffusion et de promotion offrent aux artistes des biens et des services nécessaires au processus de création de leurs œuvres. Nonobstant la présence de toutes ces structures de promotion culturelle, la filière de la musique, notamment, concentre de nombreuses entreprises et activités économiques qui contribuent au développement. Toutefois, elle est handicapée par un déficit de structuration et de professionnalisme. Cet univers est marqué par un amateurisme, une