La communication dans les groupes de travail
(Jean DI DONATO de l’IUP)
Il existe différentes sortes de communications : descendantes, ascendantes et transversales.
La communication la plus propice au management participatif est la communication transversale. Il est d’abord important de se poser la question de ce qui fait groupe : ce sont des personnes qui ont un objectif commun et non un rassemblement de personnes motivées avec des buts individuels. La première question est de savoir quel est le meilleur nombre de participants pour qu’un groupe fonctionne.
1. Le nombre de participants
• Un groupe peut commencer à 2 = binômes, mais, dans ce chiffre, il s’installe forcément un rapport de dominant dominé => cela devient un lieu stérile et d’opposition. • À 3, le groupe est instable car il y a 2 contre 1 (cf le jeu de théâtre allemand), il n’y a pas besoin d’argumenter, l’individu cherche un allié contre le 3ème => relation affective. • À 4, 1 personne ne peut plus imposer ses vues de manière affective et donc il commence à y avoir de l’argumentation, l’inconvénient étant d’être 2 contre 2. • À 5, c’est la bonne cellule : 1 personne argumente, il y a beaucoup de communication transversale. C’est la naissance de la vraie psychologie des groupes. C’est une équipe autonome qui n’a pas besoin d’un animateur : il peut s’autoréguler. • 12 est le nombre maximum car à 13 on crée des sous-groupes. • 8 est le chiffre efficace : il y a nécessité d’un animateur qui est un gestionnaire des flux informationnels et des flux relationnels. S’il y a trop de personnes, il y a une augmentation des flux et donc une saturation des flux.
2. La disposition du groupe et de l’animateur
Dans la communication descendante, l’objectif est avant tout d’informer : l’animateur = informateur, le récepteur est passif car le groupe est nombreux. On peut très bien informé 1000 personnes dans une salle avec des moyens c’est donc une méthode