La communication orale
Une communication orale de qualité permet non seulement d’atteindre les objectifs explicites (vendre un produit, convaincre un auditoire…), mais contribue aussi, par la cohérence de tous les signes verbaux et non verbaux, à l’image de l’organisation.
I. Les spécificités liées à la complexité du processus de communication
1. L’expression d’enjeux variés
Celui qui s’exprime ne cherche pas seulement à échanger ou à transmettre des informations (enjeu informatif). Il peut aussi vouloir assurer son autorité sur les membres du groupe (enjeu de pouvoir) ou encore être motivé par un besoin d’intégration au sein du groupe, de reconnaissance sociale, de considération personnelle (enjeu d’auto-expression).
Ces enjeux, exprimés consciemment ou inconsciemment, peuvent influencer un individu dans sa façon d’interagir avec autrui.
2. Le respect de référents collectifs
Dans toute organisation, les échanges obéissent à des codes, des rites, des signes verbaux et non verbaux qui sont dictés par le statut et le rôle des acteurs, par les valeurs culturelles et les normes sociales.
Leur transgression peut être interprétée comme un refus de s’intégrer au groupe.
Le registre de langage, le territoire, les codes vestimentaires sont des normes sociales importantes.
a) Le registre de langage
Il dépend fortement de la position sociale des interlocuteurs et de la fonction occupée. En effet, le registre familier est toléré entre collègues de même niveau ou qui se connaissent bien.
Mais le registre courant est de rigueur dans les rapports hiérarchiques.
b) Le territoire occupé et la distance entre les interlocuteurs