La comédie
I. L’histoire de la comédie.
La comédie s’inscrit dans une longue tradition provenant de l’Antiquité gréco-latine. C’est un genre littéraire, théâtrale et cinématographique. Elle suscite le rire à l’opposé de la tragédie qui doit susciter la terreur et la pitié. La comédie est très répandue pendant le XVII et XVIIIe siècles. Elle provient de 3 héritages différents : - L’héritage de la farce, construit sur un rythme soutenu qui favorise les situations imprévues et utilise une gestuelle bouffonne ainsi que des situations absurdes. - L’héritage de la commedia dell’arte, jeu d’improvisation à partir d’un canevas initial et interprétation de personnages stéréotypés. - L’héritage de Molière, utilisation de bouffonneries et prouesses verbales pour des spectacles d’agilités physiques et critique de la société avec le comique.
II. Les différentes formes de la comédie.
La comédie a plusieurs types : - La comédie classique, XVIIe et XVIIIe siècles, elle se distingue par un sujet inspiré de la vie quotidienne, des personnages ordinaires, une action vive et mouvementée pour les péripéties, une structure classique en 3-5 actes, une attention portée aux jeux de scènes comiques. Et a pour but de divertir et de dénoncer la société ainsi que de corriger les mœurs. - La comédie d’intrigue, elle repose sur beaucoup de péripéties et de rebondissements, l’utilisation de procédés romanesques, le recours à la théâtralité et des personnages types comme le barbon, le fanfaron ou encore le valet fourbe. - La comédie de caractère, centrée sur un seul personnage dont elle dénonce ces défauts. - La comédie-ballet, XVIIe siècle, au cours de l’action ou l’entracte intervention de ballets qui contribuent à l’intrigue. - Le vaudeville, XIXe siècle, composé d’intermèdes chantés. Cette comédie ressemble à l’opéra, qui utilise des jeux de mots et des situations cocasses.
III. Les procédés comiques.
Il existe