La Comédie
Etymologie : Du latin comoedia, emprunté au grec ancien κωμῳδία, kōmōdía (« comédie, poésie satirique ») composé de κῶμος, kōmos (« célébration, procession ») et ᾠδή, ōdē (« chant »).
La comédie, de l'Antiquité à la Renaissance : Rattachée au culte de Dionysos, la comédie grecque désigne tt d’abord les chants donnés lors d’une sorte de carnaval en l’honneur du dieu du vin.Les protagonistes st des hommes, portent des masques. Genre connait son apogée (Le plus haut point où une chose puisse arriver) à Athènes avec Aristophane.
Cet héritage constitue le fonds du théâtre comique latin (la comoedia palliata, jouée par des acteurs portant le vêtement grec, le pallium), avec Plaute et Térence.
La comédie consacrée à la peinture de mœurs romaines (comoedia togata, jouée en toge) n'atteignit jamais le succès de la farce, l'atellane, réduite à un canevas et interprétée par des acteurs masqués (qui connurent la faveur populaire et furent à la source de la commedia dell'arte), supplantée à son tour, dès l'époque de Cicéron, par le mime.
Après l'effondrement de la culture antique, le Moyen Âge, qui ignore le mot « comédie », réinvente de nombreuses formes de théâtre comique. La tradition des jongleurs et le goût du divertissement parodique chez les clercs s'expriment au Moyen Âge dans une grande diversité de pièces de caractère satirique et didactique : les diableries, qui sont incluses dans les mystères religieux ; les farces, qui sont des pièces courtes mettant en scène des types populaires de la vie quotidienne (le paysan, la femme, le curé, le noble, etc.) et une situation simple sur fond de morale traditionnelle ; enfin, les sotties, qui sont axées sur le « sot » (une sorte de clown avant la lettre) et qui usent de toutes les libertés de la satire. Au début du xvie s. Ruzzante, qui compose en dialecte padouan des scènes populaires et trouve son style dans l'improvisation de la commedia dell'arte.
L'apogée d'un genre En France, la période