la concentration
Au début des années 80, les firmes ont eu tendances à se concentrer dans certains secteurs en particuliers. On peut définir la concentration industrielle comme étant la concentration sur un marché du nombre d'entreprises et de leurs parts respectives de la production totale dans un marché, c'est à dire le mécanisme de fusion et d'absorption d'entreprises par le rachat successif de plusieurs d'entre elles. Il existe deux types de concentrations, horizontale et verticale, la première étant le fait pour une entreprise de racheter d'autres entreprises évoluant dans le même secteur d'activité afin de mieux contrôler le marché, et la seconde, consistant à racheter des entreprises en amont ou en aval de se propre production afin de compléter les activités du groupe. Avec le second choc pétrolier de 1983, on voit donc s'amplifier la vague de concentrations, principalement due à des restructurations, ainsi qu'à l'intensification de la mondialisation. Nous verrons donc comment la concentration a-t-elle évolué depuis le début des années 80 et son impact sur l'économie, en étudiant tout d'abord les caractéristiques de la concentration et ensuite son impact sur l'économie française.
A) Les « barrières à l'entrée Le phénomène de la concentration industrielle va se traduire par plusieurs caractéristiques qui vont amener l'entreprise dans ce mode d'organisation. La firme pour pénétrer le marché va donc devoir rapidement atteindre sa taille optimale pour réaliser des économies d'échelles et avoir un bon niveau de compétitivité pour faire face à la concurrence. Mais les firmes déjà présentent sur un marché concentrés vont imposer le concept de « barrière à l'entrée » ou « barrière à la mobilité », c'est à dire des barrières économiques qui vont prendre la forme par exemple du volume en capital physique mais aussi l'internationalisation de la production ou les investissements immatériels en recherche et développement, cela rendant difficile l'arrivée