La concurrence pur et parfaite et ses limites
INTRODUCTION : Avec la crise actuelle, le monde politique et économique est en train de se demander si l’Etat Français doit redevenir un Etat providence, alors qu’il n’était qu’un Etat gendarme depuis le début des années 80. Mais cette intervention est elle préjudiciable à l’économie de marché ? Dans un premier temps, nous aborderons les suffisances de la concurrence pure et parfaite, puis dans un second temps nous étudierons ses limites.
I) CERTES LA CONCURRENCE PURE ET PARFAITE EST SUFFISANTE : 1) La théorie libérale : a) D’après le document 2 du sujet, on sait que la flexibilité des prix permet, théoriquement, un retour à l’équilibre. C’est ce qu’on appelle l’autorégulation du marché, c’est-à-dire la capacité qu’a le marché à maintenir automatiquement l’équilibre, grâce à l’intervention d’une « MAIN INVISIBLE » (métaphore d’Adam, Smith).
b)Toujours selon le document 2, la concurrence permet, là aussi théoriquement la baisse des prix. Cela est flagrant lors de l’ouverture d’un marché qui était jusqu’alors géré par une entreprise monopolistique (ce fût le cas pour Air France®, qui possédait le monopole : le gouvernement français ouvra ce marché et, face aux entreprises low coast (Easy Jet®, Ryanair®…), Air France® dû réduire ses prix pour être compétitif.)
2) L’Etat providence est néfaste pour le marché : a)Le document 6 nous apprend que nous assistons à une crise de l’Etat providence (ensemble des interventions économiques et sociales de l’Etat) : on lui reproche « les coûts de sa mauvaise gestion », c’est-à-dire que lorsque l’Etat intervient dans l’économie, comme ce fût le cas dernièrement, il le fait maladroitement selon l’auteur de ce texte, A. Beitone.
b)Mais on assiste également à une crise de l’efficacité : non seulement l’Etat providence gère mal ses interventions, mais en plus, elles ne sont pas efficace, toujours selon l’auteur. Par exemple, la protection