La confession d"un enfant du siècle alfred musset
Incipit « in medias res » => L’œuvre s’ouvre sur un personnage qui se rend à l’atelier. Néanmoins, les commentaires du narrateur puis le portrait d’un second personnage vont rapidement prendre le relais de la narration.
Le texte est structuré en deux temps :
(l.1-50) : le texte est centré sur le personnage du jeune homme
(l.50-fin) : texte centré sur un second personnage en focalisation interne
Le cadre spatio-temporel du récit est précisé dès le début :
(l.1) : « Vers la fin de l’année 1612 ». L’action est située au 17ème siècle, donc pas à l’époque de Balzac, il ne prime donc pas le réalisme comme il l’a fait dans « La Comédie Humaine » : son ambition est donc autre que dans La Comédie Humaine
(l.7) : « […] rue des Grands Augustins, à Paris ». Paris, à cette époque, représente le lieu de toute forme d’attention.
Le début de l’action est paradoxal puisque l’action semble animée de sentiments contraires : la dynamique et le recul. (l.7) : « il finit » : il s’agit d’une périphrase verbale pour exprimer la difficulté de l’action.
L’action reflète parfaitement l’état d’esprit du personnage: le héros connaît une forme de trouble, ses certitudes vacillent, ce qui tend à entraver sa participation à l'action Ce doute est figuré par l'action elle-même: elle a ainsi une valeur emblématique. L’inaction avec le personnage traduit une forme d’inertie le rendant de ce fait antihéroïque. Cependant, le regard du narrateur va changer cette impression première en passant par le biais d’une généralisation. Le narrateur suggère que l’attitude du jeune homme est en réalité révélatrice de sa très grande qualité ; elle est même le signe de son génie. Le personnage se présente comme un exemplaire emblématique d’une catégorie : son attitude ne doit pas être mise au compte de son caractère mais exclusivement sur celui d’une situation type. C’est une situation déterminante dans la mesure où elle va déterminer la destinée du jeune homme : confirmer