La conférence de durban : enjeux et conclusion
Du 28 novembre au 11 décembre 2011, s’est tenue à Durban en Afrique du sud, une conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique où 183 pays des 190 composants l’ONU ont participé. Près de 12000 délégués, ministres, organisations écologiques et journalistes y participèrent. Le thème principal abordé fut la lutte contre le réchauffement climatique et son impact écologique et économique. La conférence qui devait prendre fin le 9 décembre a été prorogée faute d’un accord commun, accord qui finalement fut trouvé le 11 décembre.
Cet accord établit la mise en place d’une feuille de route (« Durban Platform for Enhanced Action ») pour créer un accord de tous les pays en 2015 mais qui n’entrera en vigueur qu’en 2020 concernant le réchauffement climatique, à noter qu’aucun engagement légal n’a été pris par les signataires de cette feuille de route. En plus de cet engagement, les participants se sont entendus sur la prolongation du protocole de Kyoto, datant de 1997 et arrivant à échéance en 2012, pour baisser les taux de rejet de gaz à effet de serre des pays industrialisés. A été décrétée aussi officiellement la création d’un « fond vert », déjà annoncé depuis la conférence de Cancun en 2010, doté de 100 milliard d’euros, apportés par les pays membres les plus développés, pour aider les pays les moins développés à lutter contre le réchauffement climatique. Enfin, parallèlement à ce « fond vert », a été décidée la mise en place dès 2012, d’un mécanisme de technologie destiné à faciliter la mise au service de la lutte écologique, des avancées technologiques dans les pays en voie de développement.
La période de cette conférence coïncide avec l’arrivé à échéance du protocole de Kyoto en 2012. Le protocole de Kyoto qui avait pour but de réduire les émissions de gaz à effet de serre et qui fut ratifié par 168 pays (à l’exception notable des Etats-Unis) voyait sa période d’engagement prendre fin en