Le « soi » intérieur peut se référer à une conscience existante et pourtant quelques fois cachées par un voile psychique le rendant impossible à identifier. Ainsi, la connaissance de soi demande un important retour sur soi même dans le but de rentrer en osmose avec sa propre conscience bien souvent réfutée. La question de sincérité est ainsi mise en relief par un manque de réflexion sur cette notion étant pourtant le cœur de notre existence. De ce fait, la sincérité reflète elle-même une vérité enfouie au plus profond de notre être, touchant de plein fouet notre conscience. Mais qu’en est-il de cette sincérité concernant la connaissance de soi ? Jusqu’à quel point cette franchise peut-elle être lucide et objective ? Il est possible de le déterminer tout d’abord en se penchant sur la véritable identité du « soi », puis sur une sincérité réfutée, difficile à assumer, et enfin sur celle avouée indirectement à travers un quotidien inconscient.

La connaissance de soi met tout d’abord en évidence un soi physique inévitable. En effet, le simple fait d’exister fait de nous un sujet subissant la vie et les actes qui s’y engendrent. La conscience apporte une arme supplémentaire au soi afin de connaitre la nature du soi physique, et donc de se connaitre tel que nous somme, et ce quelque soi le moment de notre vie. Il est ainsi envisageable pour le sujet de se reconnaitre dans un miroir reflétant son soi extérieur ou encore sur une photographie d’antan. Le soi spirituel n’est pas négligeable. Il est omniprésent dans la vie et est le moteur de toute action ou décision d’un sujet ayant une conscience. De ce fait, la connaissance de soi est mise en relief par une volonté d’être ce que l’on est et de connaitre la manière de l’être. Ainsi, Descartes, avec son « je pense donc je suis », évoque une manière spirituelle d’exister comme bon lui semble au moment où il veut l’être. Il est ainsi possible de penser qu’il est simple de changer une manière d’être par le simple fait