La connaissance du réel
Jusqu’au XVIIIème siècle, la connaissance du réel se présente à travers 2 grandes théories qui se sont toujours affrontées :
- Le rationalisme
- L’empirisme
Les empiristes dans l’Antiquité critiquent les rationalistes et vice versa.
I- LE RATIONNALISME
a. Platon
La connaissance c’est une élévation de l’âme, qui nous fait passer du monde de l’ignorance à celui du savoir. (cf. allégorie de la caverne). Le réel n’est pas ce que l’on croit. Ce que l’on croit n’est en effet qu’une copie dégradée d’une réalité qui est stable (connaissance dialectique) qui donne accès au modèle, l’essence, les idées…
Le pouvoir de la connaissance est donné par la raison qui va nous faire connaitre le permanent qui est caché sous l’impermanent, le fixe caché sous l’immuable. La valeur est cachée au cœur des choses. Il faut découvrir que ce que l’on dit être vrai n’est qu’une apparence de vérité. Connaître c’est découvrir que la vérité de l’apparence n’est qu’une apparence de vérité. Le propre d’une copie c’est de ressembler à un modèle mais d’en différer aussi.
Les philosophes sont capables de connaissances dialectiques. On est captif de ce qui nous captive. Comme on ne peut pas savoir ce qu’on sait puisqu’on le sait, et qu’on ne peut pas savoir ce qu’on ne sait pas puisqu’on ne sait pas qu’on ne sait pas. Savoir serait donc impossible sauf à penser que « savoir ou apprendre n’est qu’une occasion de se ressouvenir de ce que l’on savait et qu’on avait oublié » : anamnèse.
B. Descartes
Il y a des idées innées (que nous avons en naissons, en nous) qui ne viennent pas de nous. Il y a 2 références dans Le travail de la connaissance du réel :
- Connaissance du sujet : expérience du cogito. Je suis une chose pensante. Si je veux savoir ce que je suis (ma réalité) je découvrirais que je suis une substance dont toute l’essence n’est que de penser (cf. dualisme, 2 substances : l’âme (la pensée) et le corps (l’étendue))
- Connaissance des objets : cf. .