La conscience de soi est-elle un fait ou une valeur ?
Ceci dit, cette conscience de soi a t-elle des conséquences morales ou éthiques qui la transforme en une valeur ? Si oui, quelle est-elle ?
I : La conscience de soi est avant tout un fait qui relève de l’intelligence de l’homme.
A : La conscience de soi né de façon naturelle
Avant même de pouvoir parler ou même de marcher, le nouveau-né prend conscience de son corps, de ses mains sans que personne ait à lui montrer cela. De même, il découvre par la suite qu’il peut émettre des sons.
B : La conscience de soi se construit à partir de l’expérience, elle est donc bien un fait inhérent à mon existence
Pour Hume, toute idée provient de l’expérience sensible ou d’une composition de l’expérience.
La conscience de soi est cette première expérience et donc la première idée qui naît en moi. Elle est donc une conséquence de mon existence, donc tout d’abord un fait.
C : La conscience de soi est conscience de son corps mais aussi de son intelligence et de ses actes
La conscience de son corps est suivie de celle de son intelligence. C’est d’ailleurs de la conscience de son intelligence que Descartes utilise comme point de départ de sa philosophie.
L’homme découvre également que son intelligence le rend responsable, du moins en partie de tous ses actes.
Ainsi, parti de l’idée simple que l’homme a conscience de soi, nous aboutissons à une réflexion sur la responsabilité et la morale de l’homme.
La conscience de soi est-elle alors surtout une valeur ?
II : L’homme étant doté de raison, cette conscience de soi nous rend responsables de nos actes
A : La conscience de soi est la conscience de sa responsabilité
Pour Sartre, l’homme a