1. Le soi se décompose en tant qu’objet renvoi à la connaissance et à l’évaluation de nous-mêmes. C’est un peu la réponse à « qui suis-je ? ». Le soi agent permet de nous conserver une unité mentale à travers toutes les circonstances de la vie. Cette aussi une capacité mentale qui nous donne l’impression d’être qu’un : « je suis moi ».

2. Un individu ne peut pas définir son visage en une ou deux phrases car l’individu est composé de multiples visages. D’après l’étude de René Lecuyer les personnes peuvent révéler jusqu’à 43 facettes différentes pour décrire leur visage. Toutes ces facettes changent en fonction des circonstances, des étapes de notre vie etc.…
Les facettes du visage permettent de rendre compte de toutes les figures possibles d’un individu au cours de sa vie.

3. La mémoire s’organise en deux grands types de mémoires :
* la mémoire sémantique : celle qui contient les connaissances générales et abstraites sur le monde (je suis timide ou extraverti ; je suis costaud ou gringalet ; etc.)
* la mémoire épisodique : celle des souvenirs précis de moments uniques de notre vie (hier matin, je me suis mis à rougir lorsque j’ai dû demander un service à mon collègue)
Les connaissances sur soir sont organisées comme toutes les connaissances quand nous avons sur le monde.
Pour tous, il est évident qu’un individu privilégie certaines informations à retenir par rapport à d’autres, que ce soit des informations sur lui-même ou sur le monde.

4. Pour acquérir « un sens de soi » il y a trois étapes :
* être capable de faire la différence entre les changements du monde qu’il produit et ceux évoqués par le monde extérieur : l’enfant découvre le lien causal entre ses mouvements et certains bruits des objets. Il découvrir sa capacité à faire réagir autrui par ses pleurs, ses gazouillis etc.…
* représenter le monde indépendamment de sa position présente : L’enfant apprend à force d’expériences qui lui apprennent que celui qui a disparu va réapparaitre.