La conscience.doc
Plan
INTRODUCTION
I- DESCARTES : LA CONSCIENCE COMME ENTITE ET COMME TRANSPARENCE A SOI
A- La découverte du cogito (commentaire de la 4ème partie du Discours de la méthode de Descartes)
B- Descartes érige donc la conscience, comme fondement de toute certitude. Elle est ce qu’il y a de plus certain au monde
C- Ce qui est encore plus important, c’est que Descartes fait de la conscience un objet, un "moi" spécial, auquel on peut avoir accès
II- LE MOI EN QUESTION : CHOSE OU FONCTION?
A- Hume : la conscience comme entité est une pure illusion (critique de l'introspection, et problème de l'identité personnelle)
B- Kant, La conscience n'est plus une intériorité pure et n'a donc rien de privilégié
CONCLUSION
INTRODUCTION
La notion de conscience a toujours interessé la philosophie, car elle est plus ou moins présente dans sa définition même : ainsi, pour Socrate, la philosophie est une entreprise qui nous enjoint à prendre conscience de nos préjugés, et par là, à pouvoir mieux nous connaître, nous et le monde qui nous entoure. Philosopher, c’est prendre conscience de .. afin de se rendre maître de soi.
Nous allons voir que la philosophie attache un sens spécifique à la notion de conscience, qui va bien au-delà de la conscience "critique" découverte par Socrate, et cela, à partir de Descartes.
Mais avant d’y venir, abordons quelques exemples.
"J’ai pris conscience de cela en vieillissant"
"La conscience est ce qui doit diriger nos actions"
"Sa conscience lui interdit d’agir de cette façon"
"Il est totalement inconscient du danger"
"L’inconscient est ce qui détermine nos actions"
I- Les propositions (1) et (4) emploient le mot "conscience" au sens d’"avoir conscience de", ou de "prendre conscience". Avoir conscience, c’est le plus souvent être capable de déterminer les conséquences de certains actes ou comportements. Ce qui importe, c’est la notion de capacité à faire quelque chose.