La conscience morale est une illusion
Selon le dictionnaire Robert, le terme « conscience » est issu du latin conscienta qui signifie « connaissance ». C’est la faculté qu’a l’homme de connaître sa propre réalité et de la juger. Le Robert distingue deux significations essentielles au mot conscience : d’abord, « la conscience psychologique qui permet à l’homme d’avoir conscience de lui et de se distinguer de l’objet qu’il connaît. » On retrouve ce premier sens du mot conscience dans de nombreuses locutions populaires comme « il a conscience de son talent » dans le sens de se rendre compte de … ou « prendre conscience d’une chose ».
Dans cette première signification, la conscience n’a rien d’une illusion, mais c’est plutôt le deuxième sens qui divise les philosophes et c’est celui qui nous intéresse : la conscience morale : « faculté de porter des jugements de valeur morale sur des actes ». Pour illustrer cette deuxième signification, on trouve de nombreuses expressions, extrèmement courantes, dans la langue quotidienne : « la voix de la conscience », « le directeur de conscience », « avoir la conscience tranquille », « se donner bonne conscience », « avoir une action sur la conscience », « parler suivant sa conscience » etc. Dans les religions, elle est e liaison avec les mythes sur le Paradis et l’Enfer, sur la justice immanente, avec la naissance du monde, où elle