La conscience
Introduction [modifier]
Il est important de distinguer :
La conscience en tant que phénomène mental lié à la perception et la manipulation intentionnelle de représentations mentales, qui comprend : la conscience du monde qui est en relation avec la perception du monde extérieur, des êtres vivants doués ou non de conscience dans l’environnement et dans la société (autrui). la conscience de soi et de ce qui se passe dans l’esprit d’un individu : perceptions internes (corps propre), aspects de sa personnalité et de ses actes (identité du soi, opérations cognitives, attitudes propositionnelles).
La conscience morale, respect de règles d'éthique.
Le terme conscience est donc susceptible de prendre plusieurs significations, selon le contexte.
Conscience comme représentation du monde et des réactions à celui-ci [modifier]
Ce premier sens indique une représentation, même très simplifiée, du monde et des réactions par rapport à celui-ci. On parle alors de conscience du monde.
C’est celle qui est évoquée dans des expressions comme perdre conscience, ou, à l'inverse, prendre conscience.
Chez l'homme, les recherches récentes sur plusieurs périodes de l'histoire montrent l'importance du concept de représentation : Voir par exemple Georges Duby (sur le bas Moyen Age), Jean Delumeau (sur la Renaissance), et sur un plan plus épistémologique, les recherches de Michel Foucault relatives à l'épistémè. On évoquera également le philosophe allemand Arthur Schopenhauer qui a consacré une grande partie de sa philosophie à l'étude de cette faculté représentative des animaux et, en particulier, de l'homme dans son oeuvre principale et magistrale, Le monde comme volonté et comme représentation.
Représentation de sa propre existence [modifier]
La conscience est "un fait" au sens où Descartes, dans les Méditations Métaphysiques laisse entendre que "l'âme est un rapport à soi". L'examen de la conscience suppose ainsi le doute méthodique comme la façon première