la consommation au Maroc
* La croissance annuelle moyenne du nombre de franchises est de 24 % durant les 15 dernières années.
* Lencours sectoriel du crédit à la consommation a connu un bond de 14 % en 2007.
* Le changement du mode de vie indique que si le Maroc nest pas une société de consommation, il est en passe de le devenir.
Les dépenses de consommation finale des ménages de 1960 à 2006 (une période de 46 ans), ont connu une très forte croissance. Ainsi, pour l'ensemble de la période, on enregistre une moyenne annuelle de 12.805.456.130,7 de dollars.
C'est en 2006 qu'on enregistre le plus haut niveau (36.280.800.000 $), tandis quen 1960, on enregistre le plus bas niveau (1.569.260.000 $).
Le changement enregistré entre la première et la dernière année est de 2.212%. Il est vrai quen 46 ans, le Maroc a connu une importante poussée démographique et une amélioration du pouvoir dachat, mais nest-il pas logique de se demander si le Maroc est devenu une société de consommation ? Probablement oui, si lon se réfère à la première partie de la définition dune société de consommation, selon le sociologue Henri Lefebvre. «Une société de consommation caractérise une société dans laquelle l'achat de biens de consommation est à la fois le principe et la finalité de cette société». Mais le Maroc ne se trouve pas forcément dans la deuxième partie de cette définition. Puisque dans celle-ci, le niveau moyen de revenu élevé satisfait non seulement les besoins considérés comme essentiels, mais permet aussi d'accumuler des biens (par plaisir, pression sociale ou publicitaire) et de les utiliser ou juste pour en faire montre (pour des raisons esthétiques ou autres) ; des dépenses que certains jugent superflues.
Si les premières données ne le soulignent pas clairement, dautres facteurs lattestent. Notamment l'implantation massive des franchises de lameublement, du prêt-à-porter, de marques automobiles, de