Synthèse

Actuellement, la société de consommation dans laquelle nous vivons rend l’achat de biens systématique et habituel. Cependant, la consommation d’aujourd’hui permet-elle réellement la satisfaction totale des consommateurs, c’est-à-dire d’éviter une éventuelle nouvelle frustration.
Dans l’article « Marques et banlieues, des liaisons dangereuses » apparut dans Les Echos de Sophie Peters, nous pouvons constater les problèmes des jeunes de banlieues face à cette consommation. Au sein du sondage de Louis-Harris parue dans Libération nous pouvons analyser la perception de la population sur la publicité, les marques et la consommation en général. Pour finir, Nicolas Riou met en relief dans son texte « Dis-moi ce que tu consommes, je te dirai qui tu es » publié dans Libération, l’aspect identitaire que certains objets ont pour la population.
Mais quels sont les incitateurs à la consommation et le pouvoir d’influence de ceux-ci sur la consommation.
Nous verrons tout d’abord dans une première partie les incitateurs de la communication ainsi que leur volonté pour les consommateurs. Nous analyserons par la suite les impacts de cette consommation et leurs effets néfastes.

Le sondage de Louis-Harris met en évidence la perception globale de la société de consommation. Plus particulièrement de l’importance de la publicité. En effet, 93% sont d’accord avec le fait que la publicité est omniprésente dans la vie quotidienne des consommateurs et 88% pensent qu’il y a une incitation trop importante à la consommation. Sur ce sujet, Sophie Peters met en accusation directement la télévision, qui orchestre la volonté de consommer de par le nombre de zones commerciales qui encerclent la population de manière à provoquer le désir d’achat en eux. On observe alors que ce point de vue est en accord avec le résultat du sondage puisque 88% des consommateurs sont d’accord avec le fait que les enfants ne sont pas assez chaperonnés vis-à-vis de cette publicité. Ce même sondage nous