La construction du corps social, partie 3
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1) Le contrôle que l’on a de notre corps a évolué en fonction de changement de certains facteurs économique, sociaux, scientifiques et historique. La manière de contrôler son corps n’est donc pas naturelle dans le sens ou elle est influencée par son époque et les représentations que celles-ci transmet. Selon Norbert Elias il est primordial de dire que « tout est dû à une évolution historique », les changements de conceptions du corps ne sont pas anodins. On observe deux mouvements indissociable l’un de l’autre depuis quelques temps : l’individualisation et l’individuation. Cela consiste à expliquer le fait que l’homme à travers le processus de civilisation à changer les manières de contrôler son corps. Désormais ce n’est plus la société qui dicte comment l’individu doit se comporter, via la main correctrice du maître ou bien les bandages que les mères faisaient à leurs enfants, mais c’est lui-même qui se l’impose. Car maintenant « on se surveille, on s’imite » et l’autocontrainte s’intériorise, la société n’intervient plus : l’individus intériorise tellement les normes que c’est lui qui se les imposent. Seulement cela traduit le fait que « le corps ne s’intériorise que parce que la pression du groupe augmente ». C'est-à-dire que ce n’est pas parce que ce sont nous qui nous imposons des contraintes que la pression extérieure diminue au contraire, le phénomène de surveillance, de mise en examen par autrui augmente, les institutions extérieures font encore pression et c’est pour cela que l’on s’auto contraint de plus en plus selon Fourcault (pour Elias les institutions sont en déclins). Cette autocontrainte est transmise par des facteurs que l’on rencontre dès le plus jeune âge, ce qui nous permet donc aussi de plus les intériorisés, comme l’école, l’hôpital ou bien l’armée selon Foucault. Mais également le fait que le sport permet de défouler cette autocontrainte même s’il y a des règles. Il est un espace libre d’extériorisation de pulsions ou comme dans le