La convention girondine
Kenza CHEKKOURI-Yasmine BERDAI.
Introduction : La Convention girondine qui s’étend du 21 septembre 1792 au 2 juin 1793 est la première période de l'histoire de la Convention nationale dominée par les modérés girondins. Elle proclama la République le 22 septembre 1792. Elle fut marquée par la violente rivalité entre les Girondins et les Montagnards . Cette période va marquer la fin de la royauté et les débuts de la République . Ainsi il serait intéressant d’étudier quel fut le rôle de la convention girondine et les raisons de sa chute . Tout d’abord nous étudierons la nouvelle assemblée , puis nous aborderons le procès du roi et ses conséquences pour enfin finir avec la crise de 1793 et la chute des Girondins.
1ère partie : La nouvelle assemblée
Le 2 septembre 1792, la nouvelle assemblée est élue au suffrage universel. Mais seuls les partisans du nouveau régime ont voté. L'abstention a été très forte surtout chez les paysans très indifférents à ce qui se passe à Paris. Les monarchistes eux aussi se sont abstenus par crainte.
La Convention se compose donc de 749 députés, tous républicains. Un tiers d'entre eux ont déjà siégé dans les assemblées précédentes et ont donc la pratique des affaires publiques. La Convention est orientée plus à gauche que la Législative :
- A droite, les Girondins (Brissot, Pétion, Buzot, Condorcet, Roland, Vergniaud, Isnard...). Ils constituaient la gauche de la Législative. Ils apparaissent après l'élimination des Feuillants comme des révolutionnaires modérés et se méfient des excès du peuple de Paris et surtout de la Commune Insurrectionnelle (après le 10 aôut et les massacres de septembre).
- Au centre, la Plaine ou le Marais, 400 députés opportunistes