Intro : Jurande, corporation ou confrérie. Autant de mots pour décrire cette corporation des cordonniers de Morlaix. A l’origine une confrérie professionnelle reconnue par le pouvoir royal en 1598 sous le patronage de Saint Crépin (cordonnier condamné à être noyé dans l’Aisne) et Saint Crépinien. L’usage de l’expression « confrérie » restera jusqu’à la fin de l’ancien régime. Morlaix reconnu pour faire partie des quelques villes possédant des confréries professionnelles d’artisans ou de commerçants. A Morlaix, on compte 80 cordonniers pour 10 milles habitants, en 1776. Confréries artisanales fondées dans l’idée première de développer et entretenir la vertus Chrétienne de charité et solidarité au sein d’un groupe dont la profession est la même. C’est au XVIeme siècle que l’on aperçoit la distinction entre les termes confrérie (termes à caractère religieux) et jurande (terme plus juridique sous l’ancien régime). Reconnu comme Jurande par les pouvoir publics elle ne cessera de garder la désignation de « confrérie de Saint Crépin et Crépinien des Maîtres cordonniers de la ville et fauxbourg de Morlaix . Les ducs de Bretagne et le roi de France, utiliserons ses confréries pour le contrôle de ses activités économiques et la police des métiers. En contre partie, les corporations vont avoir le monopole d'exercice de la profession.
C’est lors de sa visite en Bretagne en 1598 que le roi va ratifier de nouveau les statues des corporations Bretonnes.

Dans un grand I) nous verrons les membres au sein de cette confrérie des cordonnier de Morlaix avec en a) les élections dans la corporation et les fonctions des dirigeants et en B) Cordonniers au sein de la confrérie. Et dans le grand II) nous traiterons des Gardes et Revisiteurs, des postes garantissants l’équilibre avec en A) Leurs fonctions au sein de cette corporation et en B) Les sanctions contre les abus de pouvoir et la corruption

I) Les membres au sein de cette confrérie des cordonnier de Morlaix

Au sein de