La cour du lion
Introduction
La cour du Lion est extrait du Livre VII du deuxième recueille destiné à Mme de Montespan, la maitresse du roi.
1. Le côté plaisant
La Fontaine nous communique ses idées par le biais de nombreux animaux. Cette fable est un bestiaire. Les animaux ont chacun un symbole propre :
L’ours symbolise la maladresse. Le Lion, l’autorité, la puissance, la violence ; il représente le roi Louis XIV.
Le Singe est un courtisan flatteur. Il est obséquieux (= politesse excessive). Le Renard représente l’intelligent et le dissimulateur.
Ses animaux représentent des courtisans de la cour de Louis XIV. Ils sont personnifiés : La Fontaine utilise des traits humain pour caractériser ces animaux (nez, narine, mine, rhume).
La Fontaine utilise différents procédés afin de plaire et de divertir son lecteur :
Il emploie une alternance de mètre des octosyllabes et des alexandrins.
Il utilise différentes position de rimes : des rimes croisées au début (V.3 à 6) ensuite des rimes suives (V.10 à 14 ; V.15 à 17 ; V.22 à 25 ; V.29 à 32) et tout à la fin des rimes embrassées (V.33 à 36). Il y a une abondance d’enjambements (ex : V.7-8 ; V.24-25), de rejets (V.8-9) et de contre rejets (ex : V.18-19).
Il emploie différents types de discours : discourt direct V.28-29 et juste après discours indirect V.30.
2. La critique
Cette fable est une critique du roi Louis XIV et de ses courtisans. La Fontaine donne des conseils sur le comportement à avoir aux près de Louis XIV.
Il dénonce la sévérité et la dictature du Lion, il est difficile de devenir l’ami du roi, un geste maladroit peut être mal interprété, ainsi l’Ours fut envoyé « chez Pluton ». Il faut aussi absolument dire ce que le Lion veut entendre. Le Singe trop flatteur s’est fait prendre à son propre jeu et fut punie. Le Renard se détache de ces deux personnages. Il est intelligent et réfléchit, il allègue (prétexte) un rhume ce qui lui permet de passer outre le jugement du Lion sur ce