La Cousine Bette de balzac - en quoi ce roman s’inscrit comme le témoin d’une réalité sociale soumise au pouvoir de l’argent et où les valeurs bourgeoises prennent le dessus sur le culte religieux ?
8210 mots
33 pages
La Cousine BetteLe roman La Cousine Bette, fait partie d’un ensemble d’ouvrages appelé La Comédie
Humaine, décomposé en plusieurs catégories. Le roman, appartenant à la catégorie Etudes de mœurs, et faisant partie des Scènes de la vie parisienne, forme avec son double, Le Cousin
Pons, la section des Parents Pauvres. Dans cette œuvre, Balzac met en scène une société de la
Monarchie de Juillet, où les valeurs bourgeoises prennent le dessus sur les valeurs traditionnelles, et où l’argent règne en maître, en laissant de côté le culte religieux très présent autrefois. L’œuvre raconte l’histoire de Lisbeth Fischer, dit La Cousine Bette, et sa vengeance vis-à-vis de sa famille. L’histoire se déroule entre 1838 et 1843, pendant la période de la
Monarchie de Juillet, sous le règne du roi bourgeois Louis-Philippe. Le baron Hulot, éternel libertin, risque de ruiner sa famille, laissant sa femme Adeline désespérée puisqu’ils ne pourront peut-être pas marier leur fille, Hortense, qui ne pourra pas disposer d’une dot correcte. Hortense apprend plus tard que sa cousine, Lisbeth Fischer, une vieille fille, a pris sous son aile un jeune artiste polonais, le comte Wenceslas Steinbock. Elle parvient à le rencontrer et en tombe amoureuse. Ses parents vont alors tout faire pour marier les deux jeunes gens, en le cachant à la Cousine Bette. Lorsque celle-ci l’apprend, elle décide de se venger de la famille Hulot en s’associant à sa voisine, Valérie Marneffe, une courtisane. La
Cousine Bette lui confie alors la mission de séduire le baron Hulot afin de provoquer la ruine de sa famille. Plusieurs années après, la famille Hulot est en difficulté financière : le baron délaisse de plus en plus son épouse, pour offrir tout ce qu’elle désire à sa maîtresse Valérie, qui le ruine petit à petit. Celle-ci est devenue entre-temps la maîtresse de Célestin Crevel, alors maire d’arrondissement, et grâce aux conseils de la Cousine Bette, a commencé à amasser une petite fortune.