La crise de 1929 La crise économique de 1929 toucha la plupart des économies du monde, et eut de graves conséquences sur les économies fragiles des anciens belligérants de la Première Guerre mondiale, entraînant chômage et récession. Le rapatriement des importants investissements américains en Allemagne plongea ainsi son économie dans une grave crise. De nombreux pays prirent des mesures sociales et économiques pour tenter de contrecarrer les effets de la crise, comme le New Deal américain. En Allemagne et en Italie, ces crises économiques facilitèrent la prise de pouvoir des nationaux-socialistes et des fascistes. Ces pouvoirs nationalistes initièrent des mesures sociales et des politiques de grands chantiers pour soutenir l'emploi, notamment dans le domaine de l'industrie militaire. Dans Le IIIe Reich et le Monde, Charles Bloch écrit : « Dans les premières années de son régime, Hitler continue la politique de ses prédécesseurs : la révision du Traité de Versailles, qui est la revendication générale de tout un peuple, même des adversaires du national-socialisme. À partir de 1936, les esprits commencent à diverger. D'un côté, les adeptes de l'impérialisme « wilhelmien », comme l'AA, Schacht, et même Goering. De l'autre, Hitler et ses partisans fanatiques qui veulent conquérir « l'espace vital », voire dominer le monde entier, peut-être en association avec d'autres puissances, selon des critères racistes. »
Les traités de Versailles, de Saint Germain, de Trianon et de Neuilly avaient suscité rancœurs et frustrations et désirs de reconquête chez les peuples allemands, autrichiens, hongrois et bulgares. La crise de 1929 conduit les différents États à adopter des mesures protectionnistes et à se placer en position de rivalité les uns par rapport aux autres. Alors que l’agressivité des démocraties se situe sur le plan économique, les dictatures fascistes vont adopter une stricte autarcie et, naturellement, penser leur défense et leur expansion en termes