La crise de berlin
L'Allemagne devient rapidement un champ d'affrontement de la Guerre froide.
à Les conséquences de la Seconde Guerre mondiale (n°4, p. 62)
En juillet 1945, à la conférence de Potsdam, les trois dirigeants des principales puissances alliées, Churchill , Staline et Truman s’accordent sur le partage de l’Allemagne et de l’Autriche en quatre zones d’occupation : américaine, britannique, française et soviétique. De même, Berlin, l’ancienne capitale du Reich, est divisée en quatre secteurs d’occupation. Enclavée dans la zone soviétique, des voies d’accès aériennes, autoroutières et ferroviaires permettent de la raccorder aux zones occidentales.
à Le traumatisme du coup de Prague
Après le coup de Prague, en février 1948, les Occidentaux décide d’accélérer la reconstitution d’un Etat allemand dans leur zone, un Etat politiquement et économiquement fort, capable de faire barrage au communisme. La première phase du processus est la création du Deutsche Mark, qui devient le 20 juin la monnaie commune aux trois zones occidentales. Staline proteste . Staline décide alors de faire monter la tension et prend la responsabilité de déclencher une crise . Le 23 juin 1948, il profite de l’isolement géographique de Berlin pour bloquer tous les accès terrestres et fluviaux des secteurs occidentaux. Plus de deux millions d’habitants et 30000 soldats alliés se retrouvent pris en otage derrière le rideau de fer.
Le déroulement de la crise
La ville est située dans la zone d'occupation soviétique mais les Américains, les Anglais et les Français sont installés dans leur zone d'occupation respective. Les voies d'accès terrestres, ferroviaires et fluviales vers Berlin sont coupées jusqu'au 12 mai 1949. Les fournitures de vivres et d'électricité sont rompues. L'introduction du DM dans les secteurs occidentaux de Berlin en est la cause officielle, mais l'Union soviétique cherche probablement à réduire l'îlot