La crise de la dette

351 mots 2 pages
En 1998, les négociations d’adhésion s’ouvrent avec la Pologne, la Hongrie, la République Tchèque, Chypre, l’Estonie et la Slovénie. Un an plus tard, c’est au tour de Malte, Lituanie, Lettonie, Slovaquie, Bulgarie et Roumanie.
À l’exception des deux derniers, les Traités d’adhésion sont signés en avril 2003. Le 1er mai 2004, ces dix nouveaux membres rejoignent l’Union. Cette admission est unique en termes de nombre de pays - et le restera sans doute.Cependant, l’augmentation relative de population est limitée : passant de 385 à 459 millions, elle n’est que de 19 %, ce qui suffit pourtant à confirmer sa place de troisième ensemble au monde, après la Chine et l’Inde.
Sur ces 74 millions de nouveaux venus, plus de la moitié (38,1 millions, une population proche de celle de l’Espagne) sont Polonais. Deux pays, la République Tchèque et la Hongrie, avec un peu plus de dix millions chacun, rejoignent l’important groupe de taille équivalente : Belgique, Grèce, Suède et Portugal. La Slovaquie, avec ses 5,3 millions d’habitants, se compare à la Finlande et au Danemark. Les six autres pays se partagent donc les dix millions restants. Malte devient, avec ses 0,4 million d’habitants (un peu moins que le Luxembourg), le plus petit État Membre, en population comme en superficie, tout en étant le troisième pays au monde pour la densité de population (après Singapour et... Monaco).
C’est sur le plan du fonctionnement des institutions que le défi est redoutable ; pour préparer l’échéance, l’Union a conclu très laborieusement en décembre 2000 le Traité de Nice, souvent qualifié de "plus mauvais traité européen", mais tente néanmoins de proposer des règles de vie à 25. La Commission va tenter d’améliorer ce Traité en instituant une Convention qui a pour mission de préparer un traité constitutionnel. Cette Convention, présidée par Valéry Giscard d’Estaing, va fonctionner de décembre 2001 à juillet 2003, pour aboutir, non sans mal, à un texte, qui sera lui-même adopté par une

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