La crise economique
La crise économique de 2008-2010 appelée souvent dans le monde anglophone Grande Récession (Great Recession)[1],[2],[3],[4] est une récession dans laquelle sont entrés la plupart des pays industrialisés du monde suite au krach de l'automne 2008, seconde phase de la crise financière de 2007-2010[5],[6]. Les États-Unis ont été les premiers à entrer en récession, en décembre 2007[7], suivis par plusieurs pays européens au cours de l'année 2008, ainsi que la zone euro dans son ensemble. La France n'entre comptablement en récession qu'en 2009. Cette crise économique mondiale est considérée comme la pire depuis la Grande Dépression[8].
Le dégonflement de la bulle immobilière
Prix des maisons au Royaume-Uni de 1975 à 2006.
En 2005, The Economist[14] notait une hausse rapide du prix des logements dans les pays développés. En cinq ans leur valeur était passée de 30 000 milliards de dollars à 70 000 milliards de dollars. A la mi-2005, Alan Greenspan, alors à la tête de la Fed, notait déjà une bulle immobilière aux États-Unis (il a déclaré « at a minimum, there's a little froth » ("au minimum il y a un peu d'écume"))[15]. D'autres pays connaissent également des bulles immobilières, en raison de l'excédent mondial de liquidités, par exemple le Royaume-Uni, l'Espagne et la France.
L'éclatement de la bulle immobilière dans de nombreux pays (États-Unis, Espagne, Royaume-Uni, France) a réduit l'activité dans le secteur de la construction, entraînant un effet négatif sur le PIB. La baisse des prix immobiliers provoquent un effet richesse négatif sur les ménages propriétaires et les incitent à épargner.
Les causes
L'endettement des américains et la bulle immobilière[modifier]
Les prêts hypothécaires américains ont été, à l'été 2007, l'élément déclencheur de la crise financière qui a entraîné la crise économique de 2008-2010. Ce qui pousse certains économistes à placer l'origine de la crise dans l'endettement des agents économiques américains.
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