La-crise-financiere-dans-le-secteur-du-tourisme-francais
En France, le tourisme représente 6,5% du PIB.
Même si le tourisme français a montré des signes de résistance, le secteur commence à ressentir les effets de la crise.
Le secrétaire d’Etat au Tourisme, Hervé Novelli l’avait dit: « L’économie touristique ne sera pas épargnée par la crise, il y aura un ralentissement de l’activité ».
L’année avait bien commencé pour le tourisme. Mais, la crise financière est venue freiner les ardeurs des Français.
Entre juin et octobre, les nuitées hôtelières ont baissé de plus de 3% selon un bilan réalisé le 27 novembre, par la société Protourisme.
Les destinations lointaines et les voyages de luxe sont mis de côté au profit des séjours de proximité de courte durée.
Pour les Français, l’objectif est de limiter les dépenses avec un budget en baisse de 10 % en moyenne.
Pour la saison de sports d'hiver, les premières informations recueillies auprès des 15 plus grandes stations de ski montrent une stabilité, voire une légère progression.
Paradoxalement, il n’a jamais été aussi facile de s’envoler pour l’étranger. Les agences augmentent les offres, afin de ne pas gâcher leur saison. La Toile regorge de bonnes affaires. En France comme à l’étranger, la baisse des prix est générale afin de limiter la baisse de fréquentation des lieux de vacances.
Pour l’Etat, la France bénéficie d’un "tourisme intérieur très fort". Puisque 80% de la clientèle touristique est française, et elle génère 65 % des recettes.
Selon le Comité Régional du Tourisme, la crise économique se répercute sur la fréquentation touristique en Ile-de-France. Le nombre de visiteurs : britanniques, allemands, Américains, Chinois et Japonais ne cesse de reculer.
Pour « relancer la destination », le comité a démarré début novembre une campagne de promotion dans 13 villes européennes reliées à Paris par le TGV. Le coût de la campagne, cofinancée par des partenaires privés, a été chiffré à 3,5 millions