La curiosité, une qualité en péril ou un vilain défaut ?

Pour répondre a cette citation, inspirons-nous donc tu texte de Claude Monnier.

Tout d’abord, qu’est-ce qu’une bonne ou mauvaise curiosité ? Selon Claude Monnier, la curiosité naît d’un sentiment de manque. Il est donc naturel de vouloir le combler afin de se sentir mieux. Ce désir assouvi, nous ressentons une certaine satisfaction et du repos, mais cela ne dure pas. Faut-il encore distinguer les curiosités les unes des autres.Tout dépend du contexte, de l’objet dans lequel elles sont présentes. Nous sommes seuls à juger. C’est une qualité quand elle sert à parfaire ses connaissances. La curiosité qui a pour but le développement de son savoir ne doit pas avoir de limites.
.C’est grâce à cette curiosité, que l’homme s’est développé et a avancé au cours des siècles, il ne faut pas l’oublier. En soi, les découvertes scientifiques issues de cette curiosité ne nous sont-elles pas indispensables aujourd’hui? Je répondrai oui, car si l’homme ne se soucie plus que de sa petite personne et se contente seulement de ce qu’il a déjà, il va stagner ! C’est pourquoi cette qualité doit- être maintenue. Si l’on parle d’elle comme défaut, c’est parce qu’elle peut gêner. Elle peut en effet violer l’intimité des gens contre leur gré. Et certains ont peur du vrai et de la réalité et feront tout alors pour la cacher. Par exemple, quand on dit que la curiosité est un défaut malsain , c’est lorsqu’ elle empiète sur la vie privée d’autrui. Donc il convient de distinguer chaque fois l’opportunité de la curiosité, de la doser. Je ne parle pas de curiosité à assouvir à tout prix, une curiosité sous forme de manie. Cette curiosité est mauvaise et c’est généralement lorsque nous n’avons plus rien à faire de notre vie que nous nous intéressons au futile, à ce qu’il nous reste. Car l’homme a été créé pour avancer, du moment où il en est capable et donc d’être curieux. Enfin, nous avons encore tellement de choses à découvrir.