La curée, zola
2- Plusieurs occurrences du mot «curée» sont présentes: «la curée chaude dont la ville allait être le théâtre» (chap 2), «c’était l’heure de la curée ardente» (chap 4), «les mangeurs de curée» (chap 6).
3- Le titre «La Curée» est symbolique et métaphorique: L’histoire en elle-même a un lien direct avec le sens du mot curée. Durant tout le long du roman, on a des indices qui nous montre l’aspect sauvage et bestiale de la société malhonnête du second empire qui n’hésite pas à estropier et dépouiller jusqu’à leurs proche pour arriver a leurs fin tel des rapaces cupides («Aristide Rougon s'abattit sur Paris, au lendemain du 2 Décembre, avec ce flair des oiseaux de proie qui sentent de loin les champs de bataille.»).
II) 1- Renée est immédiatement identifiée à Phèdre, leurs histoires montre de grande similitudes pour ne pas dire qu’elle sont identiques en tout point: Très belles femmes, relations incestueuse avec leurs beau-fils (qui dans Phèdre n‘est qu‘histoire de sentiments et pas d‘actes réels comme dans La Curée), fatalité/influence du milieu (Divinités/Corruption)... La Curée est une sorte de Phèdre moderne revisitée, adaptée avec des sujets d’actualités de l’époque de Zola.
2- Renée nous est tout d’abord décrite comme une femme faible et monotone («Et, à mesure que la calèche s’éloignait, il lui semblait que le crépuscule emportait derrière elle, dans ses voiles tremblants, la terre du rêve, l’alcôve honteuse et surhumaine où elle eût enfin assouvi son cœur malade, sa chair lassée.»). Sa faiblesse est physique (faiblesse de la vue..), mais aussi morale qui font d’elle une personne triste et silencieuse.
Par la suite on la voit comme une personne désinvolte et indépendante, elle