La curée émile zola lecture analytique
La curée Emile Zola, 1871
Dans le texte extrait de La curée , deuxième roman du cycle des ROUGON-MACQUART écrit par le romancier français Emile Zola en 1871, le narrateur omniscient nous plonge dans un retour-en-arrière dès le début du texte. Il évoque le passé du personnage principal, Aristide Rougon dit Saccard et nous renseigne sur les relations et les loisirs du dimanche qu’il entretient avec son épouse à travers un discours narratif. Ainsi, on note l’indicateur de temps « ce jour là » L4 qui traduit les étapes d’un récit. On observe l’utilisation du champ lexical de l’amour : « restaurant »L2, « heureuse »L3, « longue promenade » L3, « cabaret » L4 , « dînèrent » L4, « amoureusement »L10, «galanterie »L9. Le temps dominant du récit est l’imparfait avec une valeur de faits habituels et aussi une valeur descriptive. .L’utilisation du plus-que-parfait marque l’antériorité de certaines actions : « avait menée »L1 . Le récit du diner est mis au premier plan par l’utilisation du passé simple « ils dînèrent » L4, « ce spectacle égaya Saccard » L7-8 ; « il fit apporter » L8.
Cependant le discours dominant est le discours descriptif qui est utilisé pour décrire le cadre réaliste dans lequel évolue le couple, qui n’est pas riche : « buttes Montmartre »L2, « cabaret de banlieue »L4 . La description de la ville de Paris se fait à travers le regard de Saccard qui rêve d’y faire fortune . Paris est une immense métropole, comparée à un océan à l’aide d’une métaphore filée « sur Paris, sur cet océan de maisons aux toits bleuâtres »L5-6 , « cette mer vivante »L10, « lac »L14, « feuille de nénuphars » L13. Le thème dominant dans le texte est l’immobilier dont on repère le champ lexical « : « maison »L6 « toits » L8 « restaurant » « cabaret » L4. De nombreuses comparaisons : « pareils à des flots pressés » L6 ; « des verdures sombres qui ressemblaient à de larges feuilles de nénuphars »L 13 ; « c’était comme un coin enchanté »L17, des