La curée
La curée est le 2ème roman du cycle des Rougon-Macquart de Emile Zola
Définition de la curée : Terme de la chasse à courre, lorsque les chiens ont l’autorisation de manger les entrailles des proies
I – Un début « in media res » (au milieu de)
- lecteur est directement projeté dans le récit mais il ne connaît pas le début - « au retour » : mais nous ne savons pas d’où puisque l’allée n’est pas racontée - « La calèche » : marque que la calèche doit nous être connue et déterminée - même remarque pour la cascade - les personnages sont directement nommés par leur prénom - ces procédés annoncent un futur retour en arrière - indices de lieu et de temps nombreux
II – Les indices spatio-temportels
- aucun nom propre pour les lieux mais l’environnement est bien décrit (le lac, la cascade, la chaussée, les bois). Nous pouvons reconnaitre le Bois de Boulogne qui fut aménagé en promenade en 1858.
- Absence de dates précises mais après l’année 1858
- mois d’octobre, dans une saison triste et mélancolique
- indice du IIème Empire grâce aux habits (principalement ceux de Renée) et aux calèches.
- Indication sur Laure D’Aurigny : demi-mondaine (actrice et prostituée) et est entretenue (voir Nana)
III – Informations sur les personnages
- Renée et Maxime sont présents mais le personnage principal (Saccard) est absent - Les personnages s’entendent bien et se tutoient. Ils paraissent familiers et complices (voir les propos sur Laure d’Aurigny) - Focalisation sur Renée : focalisation omnisciente. Elle est décrite de l’extérieur (avec ses habits, ses gestes et ses humeurs).
CONCLUSION
Dans cet incipit de La Curée, Zola rend sa description réelle en fixant les couleurs et les formes comme dans un tableau impressionniste. La catégorie sociale décrite est la bourgeoisie
Biographie d’Emile Zola (2 avril 1840 – 29 septembre 1902