la dette grec
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Par mitreman • 2 Mai 2015 • 1 595 Mots (7 Pages) • 18 Vues
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La crise financière de 2007 a amené les États à s’endetter hors de proportion pour sauver les banques et relancer l’économie. En conséquence de quoi, après 2008, on a assisté à un gonflement de la dette publique d’un grand nombre de pays, dans un climat économique morose . Mais la situation de la Grèce apparaît particulièrement délicate. Après une période où les comptes de l’État étaient « maquillés», le gouvernement George Papandréou, arrivé à la tête du gouvernement en octobre 2009 décide de dévoiler la réalité des chiffres : un déficit de 12,7 % du PIB et une dette publique de 300 milliards d’euros fins 2009 (113 % du PIB). A l’époque, l’annonce du Premier Ministre grec a donné le signal à une première vague de spéculation sur la dette grecque. La dette grecque étant détenue dans une large mesure par des investisseurs étrangers, elle se trouvait particulièrement exposée à la spéculation. L’érosion de confiance crée par la situation a induit une hausse excessive des taux d'intérêts et des facteurs structurels et de politique économique ont accentué la crise.
En effet, le 25 novembre 2009, le taux d’intérêt à 10 ans des obligations de l’État grec se montait à 4,9% tandis que celui qui s’appliquait aux mêmes titres de dette pour l’Allemagne se montrait à 3,2%. Ce différentiel qui frappait alors par son importance était l’illustration de la spécificité de la situation de la Grèce. Alors que des pays comme l’Irlande qui n’était pas non plus hors de cause bénéficiait d’une plus grande crédibilité, la capacité de la Grèce à prendre des mesures nécessaires était mise en doute par les institutions européennes. Le conseil européen du 10 décembre 2009 s’est même penché