La déclaration du droit de l’homme et du citoyen a été écrite en 1789 à Versailles. Bien qu’elle ait été améliorée au cours des siècles suivants, elle reste la base du principe de la dignité humaine. Avant l’amélioration, on trouvait que l’accès à la dignité n’était pas égal pour chacun. En 1948, on introduit La Déclaration universelle des droits de l’homme : un recueil qui protègera l’homme et sa dignité peu importe les circonstances et la classe sociale dans laquelle il se trouve. En d’autres mots, même si un homme portait malheur à l’un de vos proches, il serait, sans aucun doute, en mesure de se faire traiter avec dignité. Donc, il serait protégé par la loi et les écrits de La Déclaration universelle des droits de l’homme qui devra être respectée. Par contre, devrions-nous penser autrement? Devrions-nous faire de la dignité dépendante du mérite de cette personne?

Tout d’abord, il serait important de définir ce qu’est la dignité par nature pour mieux saisir le sens de cette dissertation. De manière simple, la dignité est le respect inconditionnel de l’homme peu importe les circonstances. Néanmoins, on retrouve, dans plusieurs parties de l’histoire, différents sens à la dignité humaine. En conséquent, tous ces sens ont participé à la construction de ce que l’on entend par dignité aujourd’hui. En voici quelques-unes. Chez les antiques, on trouve que la dignité est parallèle à l’honneur, l’intelligence et la place qu’occupe l’homme dans la classe sociale, ce qui limite l’accès au droit de la dignité pour certains. Une autre manière de voir la dignité, serait en positionnant l’homme par rapport à Dieu. En autre mots, l’homme doit respecter ses confrères et faire aux autres ce qu’il aimerait qu’on lui fasse. Finalement, la philosophie Kantienne, développée par Emmanuel Kant, philosophe du 19e siècle qui, elle, dit que la dignité n’a pas de degrés, chacun se doit d’avoir la même dignité. En somme, la dignité d’aujourd’hui réfère surtout aux deux derniers sens,