La distribution des cosmétiques
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Aujourd’hui, la situation a acquis une certaine stabilité :le marché des parapharmacies s’est épuré de lui-même et s’oriente vers davantage de service, les politiques de prix se sont assainies(le prix n’est plus, depuis deux ou trois ans, un facteur de différenciation majeur),la vente via internet n’entrera pas dans les mœurs avant plusieurs années, même si les laboratoires s’y préparent d’ores et déjà. La véritable valeur ajoutée du conseil, quoique revendiquée par tous, demeure bel et bien l’apanage du circuit pharmaceutique. Reste aux points de vente officinaux à devenir plus attractifs pour le consommateur, à opérer la mutation qui va faire passer la pharmacie d’espace de maladie à espace de liberté, de santé et de bien-étre.Cela implique une démarche de marketing, merchandising, management, communication au point de vente qui va dans le sens d’une séduction du consommateur et qui concernera, à terme, les officines de plus de 200m² ;celles qui auront choisi de restes des intervenants majeurs sur ce marché avec des partenaires sélectionnés.
Le bilan est donc loin d’être alarmiste, commel’attestent les nombreux pharmaciens estimant que les laboratoires (souvent des filiales de groupes présents dans autres circuits de distribution) continuent à innover au sein du circuit officinal, parce que la blouse blanche reste rassurante pour la dispensation des produits nouveaux. Le produit technique, voire (soignant) car prescrit, va se développer de façon intensive on officine. Il reste difficile au pharmacien d’admettre par ailleurs que les produits médiatisés, banalisés et sécurisés par le circuit officinal finissent par lui échapper au profit de la grande distribution. Comme le dit avec bon sens un pharmacien (il ne faut pas s’agripper à ses enfants, mais savoir se tourner vers les produits innovants, en jouant le jeu de l’expertise et de la dispensation dans un contexte rassurant pour les consommateurs)
Echapper à la forte concurrence des parapharmacies, qui