La division du travail fait-elle société

1773 mots 8 pages
THEBAULT Vincent Groupe 08 Sociologie Sujet : « La division du travail fait-elle société ? » « La vie sociale dérive d’une double source, la similitude des conscience et la division du travail social » C’est par ces mots qu’Emile Durkheim commence son chapitre IV à propos de la fonction de la division du travail. Dans le premier cas, la solidarité est dite « mécanique » car ayant pour cause la similitude des individus, le partage des mêmes normes et valeurs communes. Cette solidarité a été la dominante depuis que les Hommes existent.Cependant, l’augmentation démographique, couplée avec l’accroissement des contacts entre populations à entrainé une division du travail qui, elle-même a provoqué le déclin de la solidarité par ressemblance au profit de la solidarité « organique ». Cette solidarité repose elle, sur les liens d’interdépendance entre des individus de plus en plus spécialisés. Mais, autant la solidarité mécanique créait des liens sociaux forts et presque automatiques entre les individus, autant la question semble rester en suspend pour la solidarité organique. C’est pourquoi, nous nous proposerons d’étudier si la division du travail arrive à faire société, autrement dit, si la solidarité organique arrive à créer des liens sociaux robustes. Pour cela, nous allons constituer deux parties ; l’une où, dans un premier temps, nous exposerons comment la division du travail contribue à affaiblir les liens sociaux, et, dans un deuxième temps la seconde, où nous étudierons plus précisément pourquoi et comment la division du travail entretient des liens sociaux. En premier lieu, il est un fait que plus la division du travail est avancée, plus les conflits sont nombreux. Durkheim expose ainsi que « à mesure que les fonctions industrielles se spécialisent davantage, la lutte devient plus vive » l’illustration la plus objective est sans doute celle de la petite et de la grande industrie ; alors que la première dispose d’une division du travail

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