La double inconstance scene 8 acte 1
Acte I, scène 8
Il s’agit d’une grande séquence théâtrale. Cette scène clôture l’Acte I, elle est symétrique de la dernière scène de l’Acte III. Cette scène parle d’un bonheur retrouvé entre les deux amants avec une promesse d’un bonheur des retrouvailles et un amour éternel à travers l’hyperbole (« dans cent ans d’ici nous serons de même»).
Il y a une construction complexe (4 personnages)
- Un trio: Flaminia ; Silvia ; Arlequin -> un amour menacé
- Un duo: Arlequin ; Silvia -> le bonheur
- Un quattuor: Flaminia ; Arlequin ; Silvia ; Trivelin -> la fin annoncée
- Un trio: Flaminia; Arlequin; Silvia
• Première partie: de « Ah le voici » (l.1) jusqu'à la sortie de Flaminia
La didascalie « d’un air naturel » est capitale car elle montre que Flaminia joue, elle est pleine de mensonge (on est dans l’impureté). Elle joue la confidente, la complice (≠ de destructrice). Le dialogue amoureux entre Silvia et Arlequin est insignifiant, fade, banal. C’est Flaminia qui mène cette partie en jouant la complicité et la douleur (en disant qu’Arlequin lui rappelle un ancien amant). Flaminia s’adresse plus à Arlequin qu’à Silvia : longue tirade capitale car elle cherche à séduire Arlequin en lui provoquant la pitié et en le flattant (allitération en « m » : amant ; aimer ; mort qui évoque l’intimité, la douceur, c’est très musical). Flaminia s’adresse au cœur d’Arlequin et le séduit indirectement.
- Arlequin : « ami, moi, dommage, amant » Il a entendu le message de Flaminia sans le savoir, il est dans la tendresse sans s’en rendre compte.
- Le dialogue entre le deux amant est un peu comique, ils s’échangent des platitudes, des hyperboles un peu ridicules -> les deux amoureux n’ont pas grand-chose à se dire.
• Deuxième partie : le duo central
Une fausseté s’introduit entre Silvia et Arlequin : champ lexical de l’amour mais fade. Ils s’expriment de manière triste, naïve, fausse
- didascalies révélatrices « air plaintif », « air