La douleur en post opératoire
Le patient souffre suite à une intervention chirurgicale.
La zone opérée se «réveille».
Une fois que la douleur à jouer son rôle de signal d'alarme, elle devient inutile et doit être traitée comme n'importe quel autre symptôme.
C'est pourquoi il est important d'en parler avec le patient et nos collègues.
Comment faire face à un patient algique?
En qualité d'Infirmière, une de nos missions consiste à évaluer systématiquement dès la salle de réveil et durant tout le séjour du patient, l'intensité de sa douleur.
«Comment l 'évaluer ?»
Pour cela divers supports sont mis à notre disposition tels l'échelle visuelle analogique (EVA), l'échelle numérique (EN) ou encore l'échelle comportementale de la personne âgée (ECPA).
Une fois la douleur reconnue et évaluée, il faut vérifier l'efficacité des traitements au fil du temps et détecter leurs éventuels effets secondaires pour adapter nos soins.
« Quand et comment s'exprime t'elle? »
Les suites d'une intervention peuvent être douloureuses notamment lors de la réalisation de certains soins.
En effet, la mobilisation, la reprise du transit, la réfection du pansement, l'ablation de drains ou redons peuvent entrainer des douleurs. Il est impératif d'expliquer chaque soin au patient afin de le rassurer et d'adapter les antalgiques en conséquence en lui posant notamment des questions: - ou se situe votre douleur? - a quoi ressemble t'elle (écrasement, brulure, fourmillements...)? - est-elle constante, par intermittence? Le traitement de la douleur tient compte de son mécanisme (douleur nociceptive, neuropathique, etc), de ses caractéristiques (type, intensité, durée, localisation) des données psychologiques et sociales du patient, des pathologies associées et de leurs traitements, et des prescriptions en cours.
« Les antalgiques »
La douleur peut être contrôlée par la prise de thérapeutiques, Il existe les antalgiques: