La dyslexie
Lucette Favier, auteur du document trois, extrait du Dictionnaire des idées reçues sur l’éducation, paru en 1994, pose dans cette controverse, les limites de la méthode syllabique pour un lecteur moderne, confronté à la multiplicité des types d’écrits. Ses mises en garde sont implicitement retenues par les programmes d’enseignement de l’école primaire et Lire au CP, partie a et partie b du document quatre, édités en 2002, puisque les chercheurs du ministère font des propositions concrètes qui prennent en compte les impératifs du code et du sens.
Dans le débat sur la lecture quelles sont les méthodes en présence ? Qu’attend-on désormais de l’apprenti lecteur ?
Le discours de Nicolas Adam met en lumière le fait que la méthode globale, avait déjà été pensée dès le 18 ème siècle. Nicolas Adam en rupture totale avec la pédagogie de son époque propose une méthode naturelle, consistant à apprendre à lire aux enfants comme on leur apprend à parler. Le sens est premier dans cette méthode. Dès le début, l’enfant connait la signification du mot qu’il appréhende en entier, dont il enregistre la forme orthographique, qu’il stocke dans sa mémoire visuelle. Jamais on ne lui parle de lettres ni de syllabes. A contrario la