La déconcentration
(= centralisation imparfaite)
L’organisation administrative française s’inscrit historiquement ds une tradition de forte centralisation et de concentration des pouvoirs, ainsi la déconcentration intervient-elle face à ce qui a été pdt longtemps considéré comme « l’un des maux les plus apparents du système administratif français » selon G. Dupuis.
La France est svt présenté comme l’archétype de l’Etat centralisé. Ce phénomène qui remonte à l’A R, a été conforté par l’œuvre du Directoire et surtout du Premier Empire. Il est lié à notre conception séculaire d’un Etat central qui, après avoir donné naissance à la nation, s’est efforcé de préserver les libertés locales face aux menaces des diverses féodalités.
Napoléon 3 affirmait « On peut gouverner de loin, mais on administre bien que de près ». Il apparait dès lors qu’une bonne administration doit être une administration de proximité et la déconcentration semble être la solution pour améliorer l’action administrative. Les nécessités de la déconcentration apparaissent relativement tôt mais sa réalisation effective va connaitre de nombreuses réticences.
Originalité française, la déconcentration a été inventé sous le Second Empire pour atténuer les effets de la centralisation pure. Depuis 1992, la déconcentration est la clé générale de répartition des moyens entre les divers échelons des administrations civiles de l’Etat : seules les missions présentant un caractère national sont du ressort des administrations centrales. Cette politique se renforce encore ds le cadre de la révision générale des politiques publiques.
La déconcentration est en réalité un aménagement de centralisation, il s’agit d’une centralisation imparfaite qui s’illustre au sein d’une même personne publique par le transfert de pouvoir de décision détenu par les autorités les + élevées à des autorités moins élevées ds la hiérarchie administrative. Les autorités inférieures st soumises aux autorités supérieures par la