La décroissance
Avant d’en arriver là, il convient de revenir sur ce qui à fait la planète jusqu’à nos jours, quels étaient ces rapports entre les hommes et leur nature. Les individus n’ont pas vraiment changé en soi mais les avancées techniques, technologiques, les modes de consommations qui en découlent auraient bouleversé la Terre. Ce serait donc une élite détenant le savoir qui aurait, sans volonté de nuire bien sûr, fait avancer la machine dans un sens qui aurait plu, mais qui maintenant va beaucoup trop loin pour certains. Autrement dit une poignée d’humains, ceux qui tiennent les rennes des grandes entreprises, les scientifiques, les politiques, ont pu, par leurs avancées, donner aux autres un mode de vie que ces derniers consentent certes, mais qui ne serait pas en adéquation avec la survie de la planète.
Il conviendrait alors, pour inverser la tendance, de revenir à quelque chose de plus simple, de plus proche de ce que nous sommes, de reconnecter les hommes à leur nature, à leur environnement.
Cette pseudo nouvelle tendance a été pensée par le passé.
Le grec Epicure, « prônant une vie en conformité avec la nature » et tournée vers la satisfaction des plaisirs naturels et nécessaires, n’est t’il pas, bien avant l’invention du mot, le fondateur de l’écologie ?
De même, Rousseau, au XVIIIème privilégie « la vie naturelle » dans le Discours sur les sciences et les arts, par rapport au luxe de la civilisation.
Au XXème siècle, l’écologie fut l’affaire des pouvoirs publics, avec les initiatives des hauts fonctionnaires qui imaginèrent un dispositif de protection de l’environnement, dans les années 60. Ce